vendredi 12 juillet 2013

Octobre : Mois du calme et de l'espoir (2.0)



Bilan : Un mois qui sera beaucoup plus calme et porteur de belle chose à venir. Le début réel de mes visites.

Cela commence bien…


Comme je l’avais écrit précédemment, je voulais donner un but à chaque mois, faire une ou plusieurs choses sinon extraordinaire, au minimum que cela sorte de l’ordinaire. Seulement, comment arriver à faire du mois d’octobre un mois spécial ? J’aurais bien pu trouver une raison de rendre ce mois spécial avec un anniversaire, mais je ne vois plus aucune raison de le fêter les années prochaines donc …

J’ai donc laissé ce mois venir à moi (un peu la force du moment présent quoi) et j’ai regardé ce qu’il m’a apporté et je dois dire que le résultat fut loin d’être mauvais.

Un repas, deux repas, putain quel con…

On commence par un hommage au guignol de l’info (époque où il était encore drôle ?) parce que cela sera la façon dont finira cette partie de l’histoire. Mais plus le temps passe, plus je me dis que chaque mois va finir par cette épitaphe (‘Putain quel con’) sauf peut-être janvier, là c’est sûr que ce n’est pas comme cela que le mois va finir … c’est comme cela qu’il va commencer. Mais bon, encore une fois, cela ne sont que des teasers sur que sera la fin d’une histoire dont le début n’a été qu’effleuré.

Donc comme écris la première sortie avec Une, c’était beaucoup trop bien passé pour qu’il n’y ait pas une arnaque derrière. Étant joueur dans l’âme, je lui aie donc proposé un restaurant et une vraie sortie entière, pas juste une heure. Pour ceux qui ont oublié le régime alimentaire, allez relire l’article précédent, et vous verrez aussi la notion du je suis un joueur et on va essayer de trouver quelque chose. En fait, pour être honnête, j’ai appris son régime alimentaire ce soir-là, grâce à une conversation du genre :  « On irait bien là … » « Non, pas possible parce que … », « Ok alors là … » « Non, pas possible parce que … » et  ainsi de suite. Je ne crois n’avoir jamais fait un tel inventaire de possibilité de restaurant, j’ai passé tout ce que je connaissais en revue. Pour finir par se dire, ok, on va aller près de la Bourse et on trouvera bien quelque chose … Et arrivé sur place, on recommence la discussion précédente. Cela semblait un peu voué à l’échec cette recherche de restaurant, quand, par bonheur, les moules sont arrivés sur le tapis (non, aucun jeu de mot, je vous assure). Et là, j’avais trouvé quelque chose qu’elle aimait manger. En plus, un peu de chance, je connaissais un bon petit restaurant près de la bourse. Je ne peux pas vous donner l’adresse pour une raison bien simple, il a fermé depuis. Et c’est dommage parce qu’en dehors des moules, il y avait des glaces faites maison excellentes.

Alors en lisant la description du début de la soirée, l’impression qui doit vous arriver est que cela était pénible, lourd, … et bien vous avez … tord. C’est fou, et je dois bien dire que c’était la première fois pour moi, comme tout problème, toute difficulté peuvent paraitre ridicule si c’est traité avec calme et avec le sourire. Durant toute cette recherche, aucun énervement, aucun stress juste une discussion bonne enfant qui est parfois interrompus par un « On y irait bien ici » « Bin non parce que … ».

La soirée se terminera au Jameson.


Une discussion sans fin … parfois interrompue par une pause cigarette, non pas pour moi, faut pas pousser dans l’autre sens. Les aiguilles de l’horloge vont tourner sans qu’on le remarque. Une soirée en or, entre deux potes qui se connaissent depuis des lustres. A un moment, on se dit qu’il faudrait quand même rentrer. Aucun de nous deux ne le veut vraiment mais que faire d’autre ? Je peux facilement jouer au chevalier blanc et la ramener chez elle (toujours à deux buildings de chez moi). On se souhaite une bonne nuit.

Encore une fois en rentrant, je ne peux me défaire de ce sentiment que tout va trop bien (je travaille sur mon côté positif pour ne plus craindre cela maintenant), que je dois me tromper, que j’aurais intérêt à mettre de la distance, à ne pas y aller trop fort et donc … dans les minutes qui suivent mon retour chez moi, je lui écris pour remettre cela. Je ne supporte pas de ne pas savoir. Et, comme les fois précédentes, j’aurais ma réponse à une vitesse de sénateur âgé qui confirmera que oui, dans deux semaines, on peut se revoir.

Et donc deux semaines plus tard, la soirée recommence comme la précédente par le même restaurant (j’en aie trouvé un qu’elle aime, je ne vais pas prendre de risque). Et ensuite, comme en cette fin Octobre, le temps est superbe, on décide de prendre un verre sur une terrasse près des Halles Saint-Gerris… Un tabouret de bar pour chacun, une table assez haute et la demoiselle qui n’est pas grande ainsi qu’une tendance à jouer avec son briquet juste devant ça
(Non, ce n’est pas elle sur la photo, juste une photo pour expliquer). Donc messieurs, imaginez avoir une table haute, la main sur la photo qui n’arrête pas de bouger et vous aurez une idée d’où mon regard avait tendance à se perdre. Mesdames, non mais sérieusement, on veut bien être des gentlemen mais balader un enfant devant une vitrine de bonbon et lui dire qu’il ne peut rien avoir (cette expression n’est pas de moi, mais je l’aime bien, donc je l’emprunte)… ouais, c’est pas sympa. Je dois dire que cela a demandé toute ma concentration pour

  • Éviter d’avoir mes yeux attirés par le mouvement de la main et du briquet.
  • Remonter un peu le regard tombé dans le décolleté
  • « Mes yeux sont plus haut »

Enfin, en ayant rediscuté plus tard, il semblerait que je ne l’ai pas fait si souvent ou que j’étais discret parce qu’elle n’a pas remarqué mon combat. Mais bon, une conversation intéressante sur le MEDEF entre autre permet aussi d’éviter de passer la soirée à regarder au mauvais étage.

On revient à l’image des guignols. Donc, je la raccompagne encore une fois chez elle. Et là, c’est le drame … Je crois que cela doit-être la seule fois où il y aura eu un blanc, un malaise, un moment d’incompréhension entre nous (enfin mi-janvier non compris). Elle se demande si elle ne doit pas me raccompagner chez moi (et je peux vous assurer que ce qui va suivre est hélas ce que j’ai pensé … sans rire (putain quel con !)) et je lui dis que c’est un peu bête parce qu’alors je devrais la raccompagner chez elle juste après et que l’on tournera en rond (oui, oui, quel con). Et donc quelque minutes passent, longues, infinie … Nos lèvres finissent par se rapprocher … pour finir un au revoir classique sur la joue … Et donc, comme les autres fois, je vais lui écrire en rentrant pour un prochain rendez-vous qui sera début novembre… et puis, je vais réaliser ce qui s’est passé … et penser pendant deux semaines « non mais putain quel con ! »

Faisons un peu dans le culturel

Donc, comme indiqué au début, ce mois ne fus pas simplement celui où je me suis rendu que j’étais un Casanova hors pairs (je devais faire la liste de mes réponses les plus con à des questions de demoiselles, je crois que j’ai un beau top 5 de l’andouille là !). Ce fut aussi le mois, où j’ai réellement commencé mes différentes visites.

 « les cultes dans la ville » 

Depuis la magnifique mosquée du Cinquantenaire et sa vaste salle de prière circulaire jusqu’aux ors de la cathédrale orthodoxe des archanges, en passant par la sculpture des Saints Michel et Gudule, les colonnes du temple protestant, le mystérieux mobilier de la synagogue ou les senteurs enivrantes du temple bouddhiste, nous partirons à la découverte de la présence architecturale des différents cultes reconnus dans la cité. Et si la pierre nous révélait les influences, les ressemblances, les proximités de ces cultes qui nous paraissent si différents?
(https://plus.google.com/u/0/photos/116082673275500707298/albums/5796624335773830305 )


Une visite très intéressante qui a permis de visiter une moqué (la photo) près du cinquantenaire, une église orthodoxe riche en décoration, Saint Michel et Gudule (Alors oui, le nom reste très con et je dois l’avoir visité une dizaine de fois depuis le début de mes visites.). On ne pourra pas visiter la grande synagogue de Bruxelles pour un tas de raison. Les protestants nous laisserons la clé de leur églises qui sera aussi un visite intéressante … surtout pour la personne qui a failli se faire enfermer à l’intérieure à notre départ (on a toujours bien droit à 10% de perte ? :-) ). On finira par le temple bouddhiste (dans son festival de couleur) qui suit l’enseignement de l’école …écossaise  donc oui, il semblerait qu’il y a une grande école bouddhiste en Ecosse. Moi, si on me le dit, je dis pas le contraire !


Je ferais donc connaissance à cette occasion avec un OVS beaucoup plus calme et bien meilleur pour le foie que les précédents. Cette balade qui, heureusement, c’est fait en bus durera dans les 4 H et restera une façon d’approcher les différentes religions avec un représentant des différents cultes présent pour nous expliquer leurs fois (non, pas le même que tantôt ...) et, comme c’est la première visite « culturelle » que j’ai faite, j’en garde un bon souvenir…

Les élections et la chance d’être assesseurs …

Les élections communales ont été organisées en ce mois d’octobre 2012, ayant la chance d’être fonctionnaire (bon, oui, je ne bosse pas, je suis très bien payé et je vais avoir une retraite dorée (j’ai oublié un poncif ?)), je me suis retrouvé sur la liste des volontaires désignés pour cette célébration de la démocratie. Tant que j’y pense, la semi légende urbaine que les fonctionnaires veulent être assesseurs parce que dans ce cas, ils sont en congé le lendemain est … fausse puisque le fait d’assesseur ne donne plus droit à ce jour congé (sauf si la personne est encore occupée après minuit (le lundi donc)) et dans les bureaux de votes, on ne dépasse jamais minuit (le dépouillement cela peut encore être possible mais c’est une autre histoire !).

Donc, le dimanche matin, je me suis dirigé vers mon bureau de vote habituel bien à l’avance (oui, oui, toujours pas soigné mon « lapin blanc d’Alice ») et en discutant avec des gens qui trouvaient que l’adresse n’était pas bien indiqué, je leur dit que si quand même, enfin comme d’habitude non ? Et je leur montre ma convocation et la réponse est assez simple : « Oui, l’adresse est bien indiquée … sauf que ce n’est pas le bon bureau de vote ! » « Pardon ? » « Oui, vous c’est au bout de la rue » (bon, il y avait longtemps mais … putain quel con !).

Un petit sprint s’ensuit pour arriver à la bonne adresse, le temps de trouver mon bureau de vote, j’apprends que le bureau est déjà complet mais que je n’aie qu’à attendre avec une autre personne dans le même cas que moi et nous serons les cobayes  pour qu’ils testent leur procédure de vote et nous pourrons rentrer ensuite.

Sympa ça, voter en vitesse et retourner chez soi, je suis plutôt pour. Donc on attend que tout se mette en place mais cela prend du temps et les gens qui font la file commencent à s’impatienter. C’est à ce moment-là que quelqu’un vient me trouver pour me demander d’empêcher les gens de rentrer … moi, comme portier … j’ai du mal à ne pas éclater de rire ! Mais bon, comme j’entends que le président du bureau se demande si une personne de plus ne serait pas une mauvaise idée, je m’empresse d’accepter la proposition de portier et, l’autre personne se retrouve donc enrôlé pour le bureau. Je vais contenir la foule en furie pendant au moins 15 secondes et comme le bureau ouvre, je vote et suis de retour assez vite chez moi. Comme quoi, parfois, j’ai de la chance !

Secret sur les francs-maçons de Bruxelles.

En 1723, les constitutions des francs-maçons sont rédigées en Angleterre par le pasteur Anderson. Le caractère mystérieux de cette organisation et ses rituels secrets font très vite naître des fantasmes divers...Aujourd’hui encore on imagine voir des symboles francs-maçons cachés dans certaines sculptures ou dans les plans de parcs ou de villes. À partir du patrimoine de Bruxelles, nous lèverons un coin du voile sur cette organisation restée secrète mais aux idéaux passionnants. Au-delà des pseudos mystères, une véritable rencontre.
 
Superbe sortie que celle-là ( https://plus.google.com/u/0/photos/116082673275500707298/albums/5801812054088276449 ), passage en revue des différents signe francs-maçons présent dans Bruxelles avec un guide assez génial (que je retrouverais pas mal de fois par la suite). Ce qui est surtout intéressant dans cette visite, ce sera la façon du guide de nous indiquer que si on veut vraiment y croire :  « oui, il y a des franc-maçons partout, on est envahis. Mais sérieusement, à part des phantasmes de grand complot, pas mal de ses signes ne sont que des affabulations ». Sauf pour le parc royale, là, c’est on ne peut plus évident, il suffit de regarder la photo !

Le compas est indéniable et le plus visible, toutes les autres signes franc-maçons s'y retrouvent mais il sont juste un peut plus discret


Tiens, j’aurais dû refaire la visite avec Une … ouais, c’était prévu que l’on allait la refaire … ouais, ouais …

Schuiten & peters à brusel

Du monde des cités obscures aux projets urbains, Brüsel, Pâhry, Urbicande, Samaris, sont autant de cités parallèles qui se découvrent dans l’architecture Bruxelloise. Schuiten et Peeters nous ont fait vaciller au fur et à mesure de leurs bandes dessinées dans le réel et l’imaginaire. Le dossier B, un film culte dont ils sont les auteurs a bluffé à maints égards certains de nos concitoyens. Vous laisserez-vous transporter au sein des Dark Cities? La maison Autrique, revisitée par François Schuiten fera partie du voyage.

Cette sortie restera l’une des plus mémorables que j’aurais faite. Le guide étant dans un trip (sous acide probablement), tout le début de la visite se déroule comme si on était dans la bande dessinée Brussel. La tête des gens présent qui ne comprenaient pas été assez intéressante à regarder.
Départ près de chez moi, c’est amusant d’être en touriste près de son habitation :

En conclusion

Un mois sympa, de belles visites, une promesse à conclure sur l’avenir … ah oui et « Putain quel con ! :-) »

Edit : Version 2.0 suite à une relecture  et ajout de certains passage

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