vendredi 5 juillet 2013

Septembre : Speed-dating

Prélude


Ah oui, un détail que j’avais oublié dans la partie précédente. Une des décisions que j’ai aussi pris au début de ce mois de Septembre, c’est de changer de style (oui, si l’on peut parler d’un style me concernant …) et je suis passé de 

à

Et à l’époque, j’ai cru que c’était le plus court que je ferais … Petit comique va ! Et oui, je confirme, le changement est un peu … radical.

Bilan : Oui, c’est quoi le bilan de cette soirée et des jours qui vont suivre ?

Un speed-dating, cela s’organise … ou pas.


Comment parler de cette soirée ? Comment arriver à faire passer un sentiment ressenti, aussi fugace soit-il, qui décidera de ce qui va se passer durant la fin de cette année ?

Pour ceux qui me connaissent (les autres, vous avez tort :-) ), vous devez savoir que je hais le fait d’être en retard (ceci dit, je me soignes ces derniers temps et un jour, je serais en retard, je peux y arriver), c’est physique chez moi, je le ressens à l’intérieure, mon moindre décalage sur l’horaire.  Donc, évidement, j’étais bien en avance lors de cette soirée. Mais quelle importance, il fait beau, j’ai ma liseuse avec (ah oui, tiens il faudrait que j’en parle mais cela sera pour une autre fois). Donc, on va essayer de trouver l’endroit du rendez-vous et puis discrètement (oui, oui, cela va avoir son importance), continuer son chemin pour aller se trouver une terrasse et revenir à l’heure dite.

Ah oui, je dois faire un aparté ici (non, ce n’est pas le premier et cela ne sera surement pas le dernier). J’ai une excuse d’être arrivé aussi tôt (oui, de toute façon, je m’en trouve toujours). Comme je l’ai expliqué précédemment, cette période est celle où j’ai aussi décidé de sortir de ma zone de confort (les quelques mètres autours de mon appartement) et donc , j’ai commencé à me trouver dans des endroits qui m’étaient inconnu et comme je ne m’étais pas encore totalement familiarisé avec les transports en communs (et que Google Map ne les intégrais pas encore aussi bien qu’aujourd’hui) … oui, je suis arrivé à l’avance (et pour que MOI, je dise que je suis arrivé à l’avance, cela doit faire peur à tous ceux qui me connaissent).

Donc, avec une bonne demi-heure d’avance, je remarque deux choses :
* Cela ne va pas être facile de trouver une terrasse dans cet endroit ont ne peut plus résidentielle …
* De toute façon, il faudrait déjà trouver l’adresse et clairement ce n’est pas gagné.
Au final, après avoir arpenté la rue quelques fois, je finis par trouver, ce qui de dehors, ressemble quand même fortement à un hangar et sans numéro sur la porte (cela serait tellement facile). Je suis toujours en train de me demander si c’est le bon endroit (avec une forte tendance à parier sur le « non », d’un autre côté malchance au jeu, chance en amour) lorsque l’organisateur me tombe dessus (oui, au figuré) et après quelque paroles échangées, j’ai la confirmation que c’est bien l’endroit et que je peux rentrer directement.

Oh surprise, je suis le premier … Qui aurait pu le deviner. Enfin, comme je l’ai déjà indiqué, il faisait beau (oui, je sais du beau temps, on a du mal à comprendre ce que cela veut dire) et comme on m’installe au jardin, je profite de la belle fin de journée pour lire mon livre…

Ah oui, ceux qui n’ont pas l’habitude de faire du speed-dating (oui, je joue le rôle du pro, c’est sûr que dans ce genre d’événement, cela joue à mon avantage :-) ), il y a une règle immuable, présente partout, tout le temps …. Surtout, en aucun cas, les hommes et les femmes ne peuvent avoir de contact avant le début de la session. Mais quand on dit aucun contact, on veut vraiment dire aucun, visuel compris. Si quelqu’un peut m’expliquer l’intérêt, je suis preneur parce que j’ai quand même du mal à comprendre l’intérêt !

Enfin, revenons à ma lecture… Ah non, un autre homme vient d’arriver. Une conversation assez maladroite et ponctuée de « mais qu’est-ce que je peux bien lui dire » va donc commencer à s’installer. Cette personne est un habitué (un vrai) et les banalités nous permettent de tenir jusqu’à ce que le groupe commence à avoir une taille suffisante où de toute façon, à part des banalités, il n’y a plus grand-chose à partager.

Par contre, de cet ensemble de discussion, j’apprends que l’organisation n’est pas forcément le fort de cette soirée. Il y a des personnes qui attendent depuis des mois que la soirée s’organise. Et surtout c’est les âges des participants qui va se révéler au mieux être une surprise, au pire un beau bordel !

Donc, en discutant, moi qui était présent pour une soirée 35-45. Je commence à me rendre compte que certains présent sont en fait inscrit pour une soirée 30-40. Ok, pas de problème avec mes 39 ans, je peux passer dans cette zone d’âge sans problème … Ah tiens, un nouveau arrive … c’est moi, où il a l’air quand même très jeune ? Ah non, c’est pas moi, lui, il est là pour une soirée 25-35. Non, là, je vais avoir du mal à passer pour quelqu’un de 35 ans maximum. Et donc au final, cela sera une soirée où l’âge sera étalé entre 25 et 45 ans. Une soirée qui a mis plus de 3 mois à être organisé … Oui, j’aurais dû me douter de quelque chose à ce moment-là. Probablement fuir, mais bon, il semblerait que mon destin pour les prochains mois étaient déjà écris.

Alors le moment tellement redouté, enfin surtout pour un timide comme moi, le début réelle de la soirée. Alors, le cérémonial est assez ridicule mais bon … On rentre dans une pièce où les demoiselles sont déjà assises et le but sera pour les hommes de changer de tables toutes les 7 minutes. En principe, on devrait être 7 mais pour s’assurer d’un nombre correcte de personnes, ce sont souvent plus de 10 personnes de chaque sexe qui sont convoqué … et il semblerait qu’il n’y ait pas eu de désistement. Donc, je me retrouver face à 11 tables occupées par des demoiselles de tout âges et de toutes nationalités (j’y reviendrais après). Première mission, prendre une première place. Certains, les plus habitués ou les plus fébriles difficiles à dire, ont déjà sauté sur une place. Je finis par en trouver une libre et la soirée commence.

Alors premier chose de certaine, 7 minutes, cela peut-être long, mais long, voire carrément très long, voir putain j’aurais jamais cru que l’on puisse se faire chier autant en 7 minutes. Et tout se joue réellement dans les premières micros secondes. Soit un feeling va passer et il y aura de quoi discuter pendant les minutes qui lors de cette occasion auront l’air si courte. Soit rien ne passe et voilà, voilà … voilà, voilà … voilà, voilà (non, mais il va bientôt arriver ce putain de gong pour passer à la suivante).

Je ne parlerais que très peu des hommes présents (même si le titre d’un des mois sera probablement « My Best Gay Friend », je dois reconnaitre avec peu d’atomes crochus avec ce genre.) mais de ce que j’ai appris après, c’est qu’effectivement tous les âges étaient représenté. Les nationalités par contre étaient beaucoup plus centrés sur la belge par contre …

Les filles, c’est une autre histoire. Physiquement de tous les genres de la bimbo totalement hors de place par rapport aux autres (et surtout dont le mur apparait au fond des yeux dès que l’on essayais de lui parler) aux filles normales mais avec beaucoup plus de conversation (ce qui n’était pas spécialement difficile). Tiens au fait à votre avis avec laquelle les 7 minutes m’ont paru une éternité !

Et les nationalités, ça je dois reconnaitre que c’était impressionnant ! Aucune belge et des nationalités passant de la françaises  à l’iranienne en passant par les autres pays européens et certains africains. Alors, je dois reconnaitre en avoir refait depuis (mais dans une autre organisation) et à chaque fois, le nombre « d’étrangères » est toujours surreprésenté (surtout par rapport à celle des hommes). Est-ce que cela est plus de coutume dans les pays étrangers de participer à ce genre d’activités pour les femmes ? Est-ce que Bruxelles n’est pas une ville ouverte aux rencontres pour célibataires ? Aucune idée et si quelqu’un pouvait me donner un début de réponse cela m’intéresserait. A tous les « mauvais penseur », je préciserais simplement  que l’histoire des papiers pourrait s’appliquer à des nationalités comme l’iranienne (et encore vu les filles je doute), cela ne tiens absolument pas avec les nationalités européennes qui sont les plus représentées !

Et donc le résultat ?


Au final , cela reste une très bonne soirée avec un ou deux moments assez long mais dans l’ensemble les 7 minutes sont la plupart du temps des moments intéressant avec la découverte de personne que l’on n’aurait jamais rencontré dans d’autre circonstance. Rien de bien notable jusque-là … et puis, celle qui ne peut être nommé, la voisine … Et c’est con et je ne saurais jamais pourquoi mais un choc et une conviction. Le choc de trouver quelqu’un qui me fait vibrer autant et la conviction que dans l’avenir je vais payer  au centuple chaque bon moment passé avec elle. Les 7 minutes se passent très bien et le fait que l’on soit voisin est toujours un bon sujet de conversation. Le gong brise se moment ou me libère et me rend une chance de m’échapper ? Difficile à dire sauf que ce n’est pas la deuxième solution que je choisirais.

Et la soirée se poursuit après cela. D’autres rencontres, moins mémorables que mon cerveau a vite fait d’oublier mais toujours une bonne soirée. Et puis arrive le moment des 7 dernières minutes. Et je tombes sur une fille qui, clairement, commence à en avoir marre de cette soirée et me déballe sa vie (façon cv) en moins d’une minute chrono. Je dois reconnaitre que je n’ai jamais vu un tel résumé à une telle vitesse. Et malgré la fatigue des deux côtés (oui, la soirée commence à être longue) un échange se met en place et le hasard (oui, cela va faire deux pour ceux qui suivent), j’apprends qu’elle n’habite pas loin de chez moi non plus (je devrais faire le tour des appartements près de chez moi plus souvent !) et qu’elle a eu beaucoup de mal à arriver jusqu’à la salle en transport en commun.

Comme la soirée se termine, je lui propose de lui montrer le chemin puisque je retourne chez moi. Elle accepte et nous voilà prêt à partir. Au passage, j’ai bien essayé de récupérer la voisine mais elle est encore en train de discuter avec quelqu’un d’autre (et de toute façon j’apprendrais plus tard qu’elle est en voiture …) . Donc, je raccompagne l’autre demoiselle presque jusque chez elle et en bon gentleman que je suis (qui a dit timide?), on se quitte avant que je ne sache précisément où elle habite pour lui laisser la possibilité de ne plus me recontacter par la suite (c’est un peu les règles de ce genre de soirée) mais on échanges quand même un moyen de se recontacter  (oui, ça par contre, c’est pas les règles du tout).

Un des point qui est vraiment à l’avantage de date-love par rapport à d’autre organisation, c’est qu’ici, il n’est pas vraiment question de matching entre deux personnes mais plutôt une photo prise de tous les participants (et pour quelqu’un qui comme moi n’a aucun mémoire des prénoms mais bien celui des visages, c’est un avantages sans nom …) et la possibilité de communiquer de façon canalisée avec les autres. Et donc, 2-3 jours plus tard, je reçois la photos et le moyen de contacter les personnes présentes. Je crois avoir contacté 2-3 filles simplement parce que le moment passé n’était pas trop mauvais (sans y croire … à raison). Je recontacte la demoiselle que j’ai raccompagné (ce qui est en partie inutile puisque j’avais déjà moyen de la contacter mais je trouvais que cela allait plus dans les règles du jeu) et avec un pincement au cœur (en me disant que je faisais probablement une belle connerie), je recontacte la voisine… et puis l’attente des réponses …

Bilan : On est toujours pas arrivé au début réel de mes 39 ans et  je suis en train de me compliquer la vie avec deux histoires possibles …

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