Prélude
Ah oui, un détail que j’avais oublié dans la partie
précédente. Une des décisions que j’ai aussi pris au début de ce mois de
Septembre, c’est de changer de style (oui, si l’on peut parler d’un style me
concernant …) et je suis passé de
à
Et à l’époque, j’ai cru que c’était le plus court que je
ferais … Petit comique va ! Et oui, je confirme, le changement est un peu …
radical.
Bilan : Oui, c’est quoi le bilan de cette soirée et des
jours qui vont suivre ?
Un speed-dating, cela s’organise … ou pas.
Comment parler de cette soirée ? Comment arriver à
faire passer un sentiment ressenti, aussi fugace soit-il, qui décidera de ce
qui va se passer durant la fin de cette année ?
Pour ceux qui me connaissent (les autres, vous avez tort :-)
), vous devez savoir que je hais le fait d’être en retard (ceci dit, je me
soignes ces derniers temps et un jour, je serais en retard, je peux y arriver),
c’est physique chez moi, je le ressens à l’intérieure, mon moindre décalage
sur l’horaire. Donc, évidement, j’étais
bien en avance lors de cette soirée. Mais quelle importance, il fait beau, j’ai
ma liseuse avec (ah oui, tiens il faudrait que j’en parle mais cela sera pour
une autre fois). Donc, on va essayer de trouver l’endroit du rendez-vous et
puis discrètement (oui, oui, cela va avoir son importance), continuer son
chemin pour aller se trouver une terrasse et revenir à l’heure dite.
Ah oui, je dois faire un aparté ici (non, ce n’est pas le
premier et cela ne sera surement pas le dernier). J’ai une excuse d’être arrivé
aussi tôt (oui, de toute façon, je m’en trouve toujours). Comme je l’ai expliqué
précédemment, cette période est celle où j’ai aussi décidé de sortir de ma zone
de confort (les quelques mètres autours de mon appartement) et donc , j’ai
commencé à me trouver dans des endroits qui m’étaient inconnu et comme je ne m’étais
pas encore totalement familiarisé avec les transports en communs (et que Google
Map ne les intégrais pas encore aussi bien qu’aujourd’hui) … oui, je suis
arrivé à l’avance (et pour que MOI, je dise que je suis arrivé à l’avance, cela
doit faire peur à tous ceux qui me connaissent).
Donc, avec une bonne demi-heure d’avance, je remarque deux
choses :
* Cela ne va pas être facile de trouver une terrasse dans
cet endroit ont ne peut plus résidentielle …
* De toute façon, il faudrait déjà trouver l’adresse et
clairement ce n’est pas gagné.
Au final, après avoir arpenté la rue quelques fois, je finis
par trouver, ce qui de dehors, ressemble quand même fortement à un hangar et
sans numéro sur la porte (cela serait tellement facile). Je suis toujours en
train de me demander si c’est le bon endroit (avec une forte tendance à parier
sur le « non », d’un autre côté malchance au jeu, chance en amour)
lorsque l’organisateur me tombe dessus (oui, au figuré) et après quelque
paroles échangées, j’ai la confirmation que c’est bien l’endroit et que je peux
rentrer directement.
Oh surprise, je suis le premier … Qui aurait pu le deviner.
Enfin, comme je l’ai déjà indiqué, il faisait beau (oui, je sais du beau temps,
on a du mal à comprendre ce que cela veut dire) et comme on m’installe au
jardin, je profite de la belle fin de journée pour lire mon livre…
Ah oui, ceux qui n’ont pas l’habitude de faire du
speed-dating (oui, je joue le rôle du pro, c’est sûr que dans ce genre d’événement,
cela joue à mon avantage :-) ), il y a une règle immuable, présente
partout, tout le temps …. Surtout, en aucun cas, les hommes et les femmes ne
peuvent avoir de contact avant le début de la session. Mais quand on dit aucun
contact, on veut vraiment dire aucun, visuel compris. Si quelqu’un peut m’expliquer
l’intérêt, je suis preneur parce que j’ai quand même du mal à comprendre l’intérêt !
Enfin, revenons à ma lecture… Ah non, un autre homme vient d’arriver.
Une conversation assez maladroite et ponctuée de « mais qu’est-ce que je
peux bien lui dire » va donc commencer à s’installer. Cette personne est
un habitué (un vrai) et les banalités nous permettent de tenir jusqu’à ce que
le groupe commence à avoir une taille suffisante où de toute façon, à part des
banalités, il n’y a plus grand-chose à partager.
Par contre, de cet ensemble de discussion, j’apprends que l’organisation
n’est pas forcément le fort de cette soirée. Il y a des personnes qui attendent
depuis des mois que la soirée s’organise. Et surtout c’est les âges des
participants qui va se révéler au mieux être une surprise, au pire un beau
bordel !
Donc, en discutant, moi qui était présent pour une soirée
35-45. Je commence à me rendre compte que certains présent sont en fait inscrit
pour une soirée 30-40. Ok, pas de problème avec mes 39 ans, je peux passer dans
cette zone d’âge sans problème … Ah tiens, un nouveau arrive … c’est moi, où il
a l’air quand même très jeune ? Ah non, c’est pas moi, lui, il est là pour
une soirée 25-35. Non, là, je vais avoir du mal à passer pour quelqu’un de 35
ans maximum. Et donc au final, cela sera une soirée où l’âge sera étalé entre
25 et 45 ans. Une soirée qui a mis plus de 3 mois à être organisé … Oui, j’aurais
dû me douter de quelque chose à ce moment-là. Probablement fuir, mais bon, il
semblerait que mon destin pour les prochains mois étaient déjà écris.
Alors le moment tellement redouté, enfin surtout pour un
timide comme moi, le début réelle de la soirée. Alors, le cérémonial est assez
ridicule mais bon … On rentre dans une pièce où les demoiselles sont déjà
assises et le but sera pour les hommes de changer de tables toutes les 7
minutes. En principe, on devrait être 7 mais pour s’assurer d’un nombre
correcte de personnes, ce sont souvent plus de 10 personnes de chaque sexe qui
sont convoqué … et il semblerait qu’il n’y ait pas eu de désistement. Donc, je
me retrouver face à 11 tables occupées par des demoiselles de tout âges et de
toutes nationalités (j’y reviendrais après). Première mission, prendre une
première place. Certains, les plus habitués ou les plus fébriles difficiles à
dire, ont déjà sauté sur une place. Je finis par en trouver une libre et la
soirée commence.
Alors premier chose de certaine, 7 minutes, cela peut-être
long, mais long, voire carrément très long, voir putain j’aurais jamais cru que
l’on puisse se faire chier autant en 7 minutes. Et tout se joue réellement dans
les premières micros secondes. Soit un feeling va passer et il y aura de quoi
discuter pendant les minutes qui lors de cette occasion auront l’air si courte.
Soit rien ne passe et voilà, voilà … voilà, voilà … voilà, voilà (non, mais il
va bientôt arriver ce putain de gong pour passer à la suivante).
Je ne parlerais que très peu des hommes présents (même si le
titre d’un des mois sera probablement « My Best Gay Friend », je dois
reconnaitre avec peu d’atomes crochus avec ce genre.) mais de ce que j’ai
appris après, c’est qu’effectivement tous les âges étaient représenté. Les nationalités
par contre étaient beaucoup plus centrés sur la belge par contre …
Les filles, c’est une autre histoire. Physiquement de tous
les genres de la bimbo totalement hors de place par rapport aux autres (et
surtout dont le mur apparait au fond des yeux dès que l’on essayais de lui parler) aux
filles normales mais avec beaucoup plus de conversation (ce qui n’était pas
spécialement difficile). Tiens au fait à votre avis avec laquelle les 7
minutes m’ont paru une éternité !
Et les nationalités, ça je dois reconnaitre que c’était impressionnant ! Aucune belge et des nationalités passant de la françaises à l’iranienne en passant par les autres pays européens et certains africains. Alors, je dois reconnaitre en avoir refait depuis (mais dans une autre organisation) et à chaque fois, le nombre « d’étrangères » est toujours surreprésenté (surtout par rapport à celle des hommes). Est-ce que cela est plus de coutume dans les pays étrangers de participer à ce genre d’activités pour les femmes ? Est-ce que Bruxelles n’est pas une ville ouverte aux rencontres pour célibataires ? Aucune idée et si quelqu’un pouvait me donner un début de réponse cela m’intéresserait. A tous les « mauvais penseur », je préciserais simplement que l’histoire des papiers pourrait s’appliquer à des nationalités comme l’iranienne (et encore vu les filles je doute), cela ne tiens absolument pas avec les nationalités européennes qui sont les plus représentées !
Et les nationalités, ça je dois reconnaitre que c’était impressionnant ! Aucune belge et des nationalités passant de la françaises à l’iranienne en passant par les autres pays européens et certains africains. Alors, je dois reconnaitre en avoir refait depuis (mais dans une autre organisation) et à chaque fois, le nombre « d’étrangères » est toujours surreprésenté (surtout par rapport à celle des hommes). Est-ce que cela est plus de coutume dans les pays étrangers de participer à ce genre d’activités pour les femmes ? Est-ce que Bruxelles n’est pas une ville ouverte aux rencontres pour célibataires ? Aucune idée et si quelqu’un pouvait me donner un début de réponse cela m’intéresserait. A tous les « mauvais penseur », je préciserais simplement que l’histoire des papiers pourrait s’appliquer à des nationalités comme l’iranienne (et encore vu les filles je doute), cela ne tiens absolument pas avec les nationalités européennes qui sont les plus représentées !
Et donc le résultat ?
Au final , cela reste une très bonne soirée avec un ou
deux moments assez long mais dans l’ensemble les 7 minutes sont la plupart du
temps des moments intéressant avec la découverte de personne que l’on n’aurait
jamais rencontré dans d’autre circonstance. Rien de bien notable jusque-là … et
puis, celle qui ne peut être nommé, la voisine … Et c’est con et je ne saurais
jamais pourquoi mais un choc et une conviction. Le choc de trouver quelqu’un
qui me fait vibrer autant et la conviction que dans l’avenir je vais payer au centuple chaque bon moment passé avec elle.
Les 7 minutes se passent très bien et le fait que l’on soit voisin est toujours
un bon sujet de conversation. Le gong brise se moment ou me libère et me rend
une chance de m’échapper ? Difficile à dire sauf que ce n’est pas la deuxième
solution que je choisirais.
Et la soirée se poursuit après cela. D’autres rencontres,
moins mémorables que mon cerveau a vite fait d’oublier mais toujours une bonne
soirée. Et puis arrive le moment des 7 dernières minutes. Et je tombes sur une
fille qui, clairement, commence à en avoir marre de cette soirée et me déballe
sa vie (façon cv) en moins d’une minute chrono. Je dois reconnaitre que je n’ai
jamais vu un tel résumé à une telle vitesse. Et malgré la fatigue des deux
côtés (oui, la soirée commence à être longue) un échange se met en place et le
hasard (oui, cela va faire deux pour ceux qui suivent), j’apprends qu’elle n’habite
pas loin de chez moi non plus (je devrais faire le tour des appartements près
de chez moi plus souvent !) et qu’elle a eu beaucoup de mal à arriver
jusqu’à la salle en transport en commun.
Comme la soirée se termine, je lui propose de lui montrer le
chemin puisque je retourne chez moi. Elle accepte et nous voilà prêt à partir.
Au passage, j’ai bien essayé de récupérer la voisine mais elle est encore en
train de discuter avec quelqu’un d’autre (et de toute façon j’apprendrais plus
tard qu’elle est en voiture …) . Donc, je raccompagne l’autre demoiselle
presque jusque chez elle et en bon gentleman que je suis (qui a dit timide?), on
se quitte avant que je ne sache précisément où elle habite pour lui laisser la possibilité
de ne plus me recontacter par la suite (c’est un peu les règles de ce genre de
soirée) mais on échanges quand même un moyen de se recontacter (oui, ça par contre, c’est pas les règles du
tout).
Un des point qui est vraiment à l’avantage de date-love par
rapport à d’autre organisation, c’est qu’ici, il n’est pas vraiment question de
matching entre deux personnes mais plutôt une photo prise de tous les
participants (et pour quelqu’un qui comme moi n’a aucun mémoire des prénoms
mais bien celui des visages, c’est un avantages sans nom …) et la possibilité
de communiquer de façon canalisée avec les autres. Et donc, 2-3 jours plus
tard, je reçois la photos et le moyen de contacter les personnes présentes. Je crois
avoir contacté 2-3 filles simplement parce que le moment passé
n’était pas trop mauvais (sans y croire … à raison). Je recontacte la
demoiselle que j’ai raccompagné (ce qui est en partie inutile puisque j’avais
déjà moyen de la contacter mais je trouvais que cela allait plus dans les
règles du jeu) et avec un pincement au cœur (en me disant que je faisais
probablement une belle connerie), je recontacte la voisine… et puis l’attente
des réponses …
Bilan : On est toujours pas arrivé au début réel de mes
39 ans et je suis en train de me
compliquer la vie avec deux histoires possibles …
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